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Linkcity, la filiale de développement immobilier de Bouygues Construction, innove grâce à son projet de bâtiment réversible, WORK#1, qui s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire. L’immeuble sera livré au deuxième trimestre de 2021 et proposera des bureaux transformables, si besoin, en logements.
Pour répondre au phénomène d’obsolescence de plus en plus rapide des immeubles de bureaux, Linkcity s’est appuyé sur le concept « Office Switch Home » (OSH) pensé et développé par les équipes de R&D de Bouygues Construction.
L’« Office Switch Home » consiste dès la phase de conception de bâtiments de bureaux, à intégrer leur possible réversibilité en logements (habitat, résidence universitaire, résidence hôtelière…). L’usage du bâtiment pourra alors être modifié facilement, à faible coût et en un temps réduit. En augmentant la durabilité des immeubles, ce concept s’inscrit dans une logique d’économie circulaire.

La tendance actuelle favorable au télétravail va en effet à l’encontre du schéma traditionnel de travail au bureau et nombreux sont désormais les employés qui travaillent une partie du temps chez eux. Il en résulte une redistribution des espaces au profit du logement et au détriment du bureau. De plus, l’augmentation de la concentration urbaine participe également à la croissance de la demande de logements.

Un exemple de réversibilité à Lyon Confluence
Dans le cas particulier de WORK#1, ce bâtiment est situé à proximité immédiate de l’autoroute A7 qui longe le quartier de La Confluence à Lyon. Il est donc pour le moment destiné à accueillir des bureaux. Mais l’autoroute a été déclassée et sera transformée en un boulevard urbain apaisé d’ici à 2030, l’immeuble deviendra propice à accueillir des logements en environnement privilégié.
Les normes et réglementations divergentes concernant les bureaux et logements sont des obstacles à la réversibilité. Mais ces obstacles ont été franchis à Lyon et la conception permettra un changement de destination sans intervention sur la façade ni la structure porteuse afin de ne pas nécessiter un nouveau permis de construire.

Vers une généralisation de cette approche
La loi Elan (loi logement de 2018) permet d’envisager que l’approche de réversibilité adoptée à Lyon fasse école à l’échelle nationale. Cette loi, votée dans le cadre de la construction du village olympique des jeux de 2024 prévoit en effet des permis de construire dits « à double détente ». Ces permis autorisent, par une seule et même décision, le projet dans son état provisoire (logements pour les sportifs pendant les jeux) et dans son état définitif (quartier mixte et logement après 2024).
Elle est un premier pas vers la généralisation de cette approche à l’échelle nationale.
La méthodologie adoptée pour la conception et la construction de WORK#1, pourrait alors donc être une source d’inspiration fort utile dans l’avenir, car des métropoles comme Paris (3 millions de mètres carrés de bureaux obsolètes en Ile-de-France) ou Nantes ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour le développement de la réversibilité des bâtiments.

Pour toute question sur ce projet, n’hésitez pas à contacter Céline Dufour, Linkcity sud-est : c.dufour@linkcity.com